La lumière du Petit Prince

Pour certains il est un conte pour enfants,  pour d’autres une poésie pour adolescent, pour  quelques-uns un conte philosophique, pourtant…

Une destinée
Le Petit Prince, dernier livre écrit par Antoine de Saint-Exupéry. Livre mythique, aux 150 millions d’exemplaires, traduit en plus de 220 langues, écrit et édité aux États-Unis en 1943. Dès sa sortie, il essuie son premier coup du sort, annonciateur d’une destinée hors du commun. L’édition française lui sera interdite. Elle ne paraît qu’en 1946, deux ans après sa mort.

Le décor est planté. La genèse du Petit Prince  échappe à son auteur et s’offre déjà comme la propriété de tous les hommes.  Il n’est pas l’enfant d’une langue ou d’un pays, mais il est au service de l’universel, porteur d’un humanisme impérissable qui transcende les époques et les générations. Pourtant, rien ne prédestine St-Expuréry à cet exercice de style d’écrire un livre pour enfant. Son oeuvre, ce sont les romans-essais qui mettent en scène sa vie d’aviateur, d’ambassadeur du désert, d’explorateur de continents, d’homme de guerre. À cette époque, loin de lui cette idée, c’est Citadelle qui le préoccupe. « Son Livre » comme il aimait le dire. Dans l’été 1942 il se lance dans l’écriture effrénée du livre. Sous l’ampleur de la tâche, il renonce à Citadelle et part retrouver sa mémoire d’enfant, porteuse d’intuition. Le Petit Prince venait de naître. La postérité avait un nouvel émissaire.
Sorti du pays de son enfance, mais aussi synthèse de sa vie d’adulte, Le Petit Prince met en scène un enfant naïf et sage qui questionne sans relâche un pilote désillusionné qui a abandonné sa candeur céleste au profit du poids de sa raison.


Il reprend ses crayons de couleur abandonnés dans son cartable d’écolier; ceux-ci, fraîchement ressuscités, raconteront et croqueront des personnages insolites et des situations de vie tant originales qu’énigmatiques. Une rose attendrissante et capricieuse, un mouton qui se cache dans une boîte, des habitants d’astéroïdes fantasques et captivants, une drôle de planète Terre qui a « une bonne réputation », avec un serpent qui se dit « plus puissant que le doigt d’un roi », des chasseurs, des roses, un renard, un écho qui parle d’ami, un puits dont « l’eau est bien autre chose qu’un aliment », « une eau qui peut être bonne pour le cœur », et cette étoile d’or, déposée en fin d’histoire pour veiller sur tout cela !
Certains disent que Le Petit Prince, c’était lui, mais en fait, à travers lui c’est Nous.

 

La lumière du Petit Prince
Qui ne connaît pas Le Petit Prince !!! Mais, qui a remarqué au cours de sa lecture qu’il change trois fois de vêtements. Plus qu’un changement de vêtements, c’est une véritable métamorphose qu’effectue le Petit Prince sous les coups de crayon de son Gepetto.   Sa première apparition, il l’a fait en habit de roi qu’il abandonne très vite pour se changer en voyageur avec une curieuse écharpe qui dicte ses états d’âme. Son histoire, il la termine en costume d’or, rayonnant de lumière. De quelle lumière s’agit-il ? Ces habits sont-ils porteurs de sens ou le fruit d’une simple coïncidence ? Et cette étoile, que veut-elle nous dire ? A nous d’oser chercher…

 

 

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